Commentaires
Je voudrais recevoir 'la lettre" svp, afin de la lire. Merci beaucoup.
Je fais partie du MCR de BLOIS rive droite dont le responsable est Clément Delorme et fais partie du Comité Diocésain.
Je fais partie du MCR depuis l'année 1999, et j'ai même été pendant 10 ans trésorière.
EN UNION DE PRIERES POUR QUE LE COVID19 NOUS QUITTE
bon courage à tous !😊
Dans l’Eure, des bénévoles du Secours catholique combattent la solitude, « la plus grande pauvreté »
Cela fait du bien de passer un message positif d'une action à l'écoute des autres...!
Membre du MCR il me semble important de partager nos dons et expériences!
Reportage dans le sud de l’Eure où, avec les moyens du bord, une poignée de bénévoles du Secours catholique lutte depuis peu contre l’isolement, grâce à un minibus aux succès encourargeants.
Visite de Paris Normandie du 6 Novembre 2019 par Thomas DUBOIS...
" Trois bénévoles, un minibus et une bonne dose d’ingéniosité.
Non, l’équipe du Fraternibus ne coûte pas cher, acquiesce cette dernière. Mais elle assure chaque semaine sa « bouffée d’oxygène » à Christiane, 83 ans, ancienne commerçante parisienne débarquée récemment à Damville où
« je ne connaissais personne »"
Pas facile, dans la petite commune du sud de l’Eure(*), de se faire des amis, appuie Mickaël, 37 ans. « Contrairement à ce que l’on peut croire, c’est plus difficile qu’en ville. » Lui aussi s’y est installé il y a peu, et lui aussi manque le moins possible le rendez-vous hebdomadaire du Fraternibus, tous les mardis matins à côté du marché.
Un minibus, donc, accompagné de quelques chaises, deux petites tables
et du café. Beaucoup de café ! Il en faut, oui, pour contenter l’affluence qui,
cette semaine, n’a pas dérogé à l’habitude prise depuis un an.
Imaginé par deux responsables du Secours catholique dans l’Eure (Alain-Benoit Dimier, qui a quitté depuis la région, et Bernard Prével, vice-président pour l’ex-Haut-Normandie),
le Fraternibus soufflera en effet sa première bougie bientôt, à l’heure où le Secours catholique communique, comme chaque année, sur « l’état de la pauvreté » dans la région. Ses statistiques de l’année 2018 démontrent, entre autres (lire ci-contre), que « huit personnes sur dix qui poussent la porte du Secours catholique en Normandie le font avant tout parce qu’elles ont besoin d’être écoutées, conseillées ».
« Venir ici, c’est libérateur »
L’idée du Fraternibus, elle, est née alors que l’association caritative fermait ses bureaux à Verneuil-sur-Avre, à vingt kilomètres de là. « Nous en avons profité pour changer la démarche, en allant plutôt au-devant des gens », raconte Denis Delemazure, l’un des trois bénévoles aujourd’hui engagés dans l’aventure. Ainsi, deux fois par semaine, le véhicule se rend sur les marchés de Damville (le mardi matin) et Breteuil (le mercredi matin). Le concept : ouvrir les portes, dresser les tables, faire couler le café... et attendre, tout simplement. « Au départ, nous avions peur qu’en ne proposant pas d’activités, cela ne marche pas... Mais le bilan de cette première année est très enthousiasmant », sourit Olivier Godon, responsable de la petite équipe de « rebelles » revendiqués. Manière de souligner, avec le sourire, à quel point le projet du Fraternibus n’avait rien d’acquis auprès des instances du Secours catholique. Pourtant, il semble bien faire ses preuves auprès de personnes qui ne demandent qu’à parler d’« un peu de tout », comme en témoigne Christophe, chômeur trentenaire, chocolat chaud à la main. « Le fait de venir ici, c’est libérateur, ça fait du bien. »
Parce qu’il faut bien dresser des bilans chiffrés, Olivier Godon a compté le nombre de « contacts établis » à Damville et Breteuil en douze mois : près de six cents. « Des gens de tous les niveaux : il y a un écrivain, un jeune philosophe, des fermiers isolés chez eux, mais aussi des gens seuls dont le niveau de pauvreté est encore bien inférieur à ceux évoqués par les Gilets jaunes. » L’allusion n’est pas anodine, dans ce sud de l’Eure en tout point conforme à ces territoires « oubliés » mis en lumière par la crise sociale, qui s’apprête elle aussi à célébrer son anniversaire.
Sous l’auvent du Fraternibus s’étalent plus ou moins pudiquement les galères financières, les problèmes de mobilité, les retraites maigrichonnes, mais aussi les vies cabossées, les violences parfois endurées... « Des choses que je ne soupçonnais pas », reconnaît Denis Delemazure. Ce dernier en a acquis une solide conviction : « la plus grande pauvreté, c’est la solitude ».
« Aménagé avec de la récup » », l’intérieur du Fraternibus permet les entretiens plus discrets. Dans certaines occasions, il est nécessaire de conseiller, orienter. Mais « le plus gros du boulot, c’est l’écoute », rappellent les bénévoles eurois. « Le CCAS nous envoie parfois des gens, parce que chez eux ils n’ont pas le temps de discuter. Nous sommes complémentaires. »
Et on n'oublie pas Marie Therese et Blandine qui ont participées à la mise en place de ce projet.
Salut nous sommes des groupes des chretiens refuges centrafricains au cameroun nous voulons votre soutien spirituel et materiels
PORTES OUVERTES du Collège-Internat St-Donatien de Derval (44) le samedi 16 mars 2019 de 9h30 à 12h30.
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Interdits de Rassemblements national des Responsables Diocésains pour cause de trains supprimés; la tempête en serait la cause ( mais la ligne 4 a toujours de bonnes excuses) Les Responsables Régionaux et moi-même sommes restés frigorifiés sue le quai, avant de trouver ( au bout d'une heure, un taxi pour nous rapatrier 😡