Commentaires
Aux syndicats des Finances Publiques
Comme vous le savez, les règles des mutations sont bouleversées depuis 4 ans et aboutissent à des situations iniques d’inégalité et de perte d’horizon pour les fonctionnaires bloqués en région parisienne notamment et qui n’ont plus d’espoir de mutations. On a là, une situation de gestion de type France Telecom qui finira par entraîner des gestes fatals.
On a donc :
- Supprimé les mutations par RAN (qui permettaient un choix plus fin et plus adapté) pour des mutations par départements.
- Supprimé le 2° temps des mutations annuelles qui permettaient, par changements en cascades, de satisfaire plus de mutations
- Obligé le fonctionnaire à rester 2 ans dans le poste (et même 3 ans pour les sortants) ; ce qui restreint encore les possibilités de mutation.
- Supprimé les mouvements complémentaires en cours d’année qui donnaient un espoir de mutation supplémentaire (et permettaient de combler des déficits en agents)
- Supprimé les CAP. Les syndicats ne sont plus associés au déroulement des mutations qui se font dans le secret de l’Administration sans contrôle.
Et, dernière mesure en date, la plus inique et la plus insupportable : le passage des sortants d’école (près de 1000) avant les fonctionnaires titulaires anciens. Comment peut-on accepter cette décision ?
Je pense que les syndicats doivent s’emparer de ce sujet de manière visible et volontaire.
Nous avons, de notre côté, alerter de nombreux parlementaires mais sans succès. Ils ont souvent montré leur intérêt mais cela ne va pas plus loin. La défense des fonctionnaires des Finances Publiques ne mobilisera jamais l’opinion. Il faut absolument que les intéressés se prennent en main et se regroupent pour envisager des actions
Je propose que vous fassiez un appel national par départements pour connaître et rassembler les fonctionnaires lésés par cette mesure afin qu’ils envisagent une action collective. Une pétition avait été évoquée mais on l’attend encore. On nous dit qu’un recours n’est pas défendable mais si on n’essaie pas, on ne le saura jamais. Une protestation qui ne serait qu’un alinéa d’un texte multiple ne pourra jamais aboutir. Il faut maintenant en faire une priorité.